La démarche de la Réponse accompagnée, dont le rapport Piveteau « zéro sans solution » est la première porte d’entrée, se consacre particulièrement aux situations des personnes en risque de rupture de parcours dans le champ du handicap.
Elle est ambitieuse et révolutionnaire puisqu’elle n’a pas l’ambition de créer de nouvelles solutions ou de remplacer celles qui n’ont pas répondu aux différents besoins. Elle vise, au-delà de traiter les situations en elles-mêmes, à éviter qu’elles ne surviennent.
« S’organiser, non pas seulement pour bricoler des solutions au coup par coup, mais pour être collectivement en capacité de garantir que cela n’arrivera plus. »
Introduction du rapport « Zéro sans solution »
Tous les acteurs dans la relation d’aide, qu’ils soient issus du droit commun ou du secteur spécialisé, sont alors concernés !
Citons pour exemple la situation d’un enfant confié à la protection de l’enfance, scolarisé à l’école, suivi par un SESSAD (Service d'Education Spéciale et de Soins à Domicile) et par le secteur psychiatrique. Ici, comme pour bien d’autres exemples, l’accompagnement ne peut être efficient que lorsque chaque acteur y prend part de manière intégrée avec les autres partenaires.
Or, on observe encore des interventions non articulées, qui fragilisent la situation. Cela est source de rupture pour la personne concernée et complexifie le travail et les relations partenariales.